ROSEE DU MATIN
Rosee du matinChose rare pour une bande dessinée d'aventures, Yoko Tsuno a adopté une petite fille, qu'elle emmène partout avec elle: Rosée du Matin. Ses parents disparus dans un typhon, elle fut élevée par son grand-père. Mais le vieil homme, pressentant que son coeur usé allait bientôt la rendre à nouveau orpheline, demanda à Yoko d'adopter cette petite fille capable d'apprivoiser un dragon. Depuis, elle l'entraîne dans toutes ses aventures. "J'élève une Chinoise pour l'an 2000 et pas une Chinoise de folklore", explique-t-elle.
LES EMERVEILLEMENTS DE L'ENFANCE
Rosee, Vic et Yoko"Rosée m'a été commandée par un éditeur chinois, se souvient Roger Leloup. Son public était majoritairement constitué d'enfants et il voulait un personnage plus jeune. J'ai donc ouvert un album de souvenirs que je garde dans ma tête, et j'ai retrouvé toutes les images d'Annick, la petite fille coréenne que j'ai adoptée, lors de son arrivé chez nous. Je me suis attaché à ce personnage. C'est un bol de tendresse dans l'aventure. Elle s'émerveille de tout. Je vis l'enfance de Yoko à travers elle."
C'est spontanément que les enfants s'attachent à Yoko Tsuno. Ceux qu'elle croise réveillent en elle une fibre maternelle apparemment incompatible avec le rythme de vie d'une héroïne. Ils se retrouvent pourtant fréquemment à ses côtés, apportant la fraîcheur de leur innocence aux vertus cultivées par Yoko. "Avec ces personnages, je puis raconter des choses qui se passent entre les enfant. Mais ils m'encombrent parfois." Depuis l'album N° 16, Rosée du matin prend part à la série.